Chronique de Robert Bruce sur les défis entourant l’établissement de principes qui sous-tendent les informations à fournir
30 mars 2017
L’IASB a publié son document de travail tant attendu sur les principes qui sous-tendent les informations à fournir, et nous avons six mois pour étudier les questions importantes qu’il renferme. Robert Bruce, notre chroniqueur régulier, se penche sur le sujet.
C’est le dilemme traditionnel des informations financières : si on établit de nombreuses exigences, on se retrouve avec des listes de contrôle et des formules toutes faites. Si on en enlève certaines pour encourager l’exercice du jugement, les investisseurs se plaignent qu’on leur refuse l’accès à des informations. Par ailleurs, pour garantir un certain degré d’uniformité, les préparateurs ont besoin d’objectifs en matière d’information financière à partir desquels ils pourront exercer leur jugement.
Ajoutons à cela la question de savoir s’il est nécessaire d’inscrire noir sur blanc les principes d’une bonne communication, ou si cela devrait plutôt être une question de bon sens.
Même si ce débat fait rage depuis un grand nombre d’années, c’est la première fois que l’IASB tente de prendre du recul, de réfléchir et de trouver une façon efficace de s’attaquer à ces questions. Il a en conséquence publié le document de travail sur les principes qui sous-tendent les informations à fournir.
Tout se résume à une question d’une simplicité toute apparente : quelles informations fournir, et comment?
Le document de travail suscitera certainement la réflexion. Il y a des questions complexes et des incertitudes. Sera-t-il possible de renforcer la structure? Quel rôle le jugement de la direction devrait-il jouer? Chacun aura le temps de présenter son point de vue au cours des six prochains mois.
Lire le texte intégral de la chronique (en anglais) sur le site mondial IAS Plus.