Le président de l’IASB® discute du Japon et des normes IFRS®
29 août 2018
Le 29 août 2018, l’International Accounting Standards Board (IASB) a mis en ligne la transcription d’une allocution prononcée par Hans Hoogervorst, président de l’IASB, lors d’un événement organisé par l'’Accounting Standards Board of Japan (ASBJ) à Tokyo. Son allocution, sous le thème « Le Japon et les normes IFRS », a porté sur 1) les principales leçons tirées de l’approche du Japon à l’égard des normes IFRS, 2) la comptabilisation du goodwill, et 3) le projet sur l'amélioration des communications de l’IASB.
M. Hoogervorst a commencé par discuter des progrès dans l'adoption des normes comptables mondiales et a livré ses réflexions sur « l’expérience économique très intéressante » du Japon, qui a laissé le marché décider d’adopter ou non les normes IFRS. Il a observé :
[E]nviron 200 sociétés, principalement de grandes multinationales japonaises, ont choisi d'adopter la version intégrales des normes IFRS; elles représentent plus de 30 % de la capitalisation boursière de la Bourse de Tokyo… Le nombre de sociétés japonaises qui utilisent les PCGR des États-Unis est en constate régression et devrait être inférieur à 10 sous peu.
M. Hoogervorst a ensuite abordé la raison pour laquelle l’IASB a changé d’avis et a décidé de possiblement introduire de nouveau l’amortissement du goodwill dans un prochain document de travail. (L’IASB n'a pas indiqué de date de publication prévue pour ce document de travail dans son programme de travail.) Il a indiqué que l’examen de la mise en œuvre d’IFRS 3 a permis d'identifier « quelques problèmes » avec l’approche fondée uniquement sur la dépréciation du goodwill :
[L]e test de dépréciation annuel est à la fois coûteux et subjectif. Les projections des flux de trésorerie futurs découlant des unités génératrices de trésorerie ont souvent tendance à être plutôt optimistes; les pertes de valeur ont donc tendance à être identifiées trop tard. D’ailleurs, lorsqu’une perte de valeur est finalement comptabilisée, les informations connexes ont une faible valeur de confirmation pour les investisseurs.
Après avoir discuté du goodwill, M. Hoogervorst a décrit le projet sur l’amélioration des communications de l’IASB et a promis « d’améliorer les normes existantes plutôt que de créer de nouvelles normes d’importance ». Il a souligné que les prochains projets amélioreront la présentation de l’information financière « à un coût considérablement moindre » étant donné que l’accent sera mis sur la présentation de meilleures informations qui sont déjà recueillies. Il a ensuite décrit certains volets de travail dans le cadre du projet sur l’amélioration des communications, comme les états financiers de base et le rapport de gestion.
Consulter l’intégralité de la transcription de l’allocution de M. Hoogervorst sur le site web de l’IASB (en anglais).