M. Barckow a commencé son allocution en soulignant ce que les normes fondées sur des principes requièrent déjà : la prise en considération de tous les risques émergents (qu’ils soient liés au climat ou non), la détermination de l’incidence de ces enjeux sur l’évaluation des actifs et des passifs et la prise en considération des informations requises pour permettre aux utilisateurs de comprendre les effets de certains événements et certaines conditions sur les états financiers de l’entreprise. Il a cité notamment comme exemples la comptabilisation et l’évaluation des pertes de valeur sur les immobilisations corporelles et incorporelles, la comptabilisation et l’évaluation des provisions au titre des droits ou taxes imposés par les gouvernements, l’assainissement des dommages environnementaux et les contrats déficitaires et l’évaluation des contrats de prêt assortis de cibles liées au climat. Les événements ou les circonstances qui ont mené à la comptabilisation d’une perte de valeur doivent être communiqués, ainsi que les hypothèses clés formulées.
M. Barckow a toutefois reconnu qu’il existe une demande importante pour plus d’informations sur le développement durable. Il a par conséquent discuté de l’avenir de la normalisation. Dans ce contexte, M. Barckow a parlé de deux faits récents : la consultation sur le programme de travail de l’IASB et la collaboration avec l’ISSB. Il a indiqué qu’à ses réunions de mars et d’avril, l’IASB poursuivra ses délibérations sur les commentaires reçus lors de sa consultation sur le programme de travail afin de décider et, le cas échéant, ce qu’il pourrait faire de plus en matière de comptabilité des risques liés aux changements climatiques dans les états financiers. Cela inclura évaluer comment le matériel de formation de l’IASB sur le climat a permis de mieux couvrir les incidences des questions relatives au développement durable dans les états financiers.
Enfin, M. Barckow a parlé de ce qu’il appelle le « cycle vertueux de la normalisation ». Bien que l’IASB mette l’accent sur les états financiers, qui reflètent les opérations et les événements qui sont survenus jusqu’à la date de clôture avec quelques hypothèses au sujet de l’avenir dans la mesure où ils ont trait aux actifs et aux passifs comptabilisés, les normes de l’ISSB requerront la présentation d’informations sur les risques et les occasions liés au développement durable qui ont une incidence sur les flux de trésorerie futurs et le modèle économique des sociétés, et, par conséquent, leur valeur d’entreprise, soit les questions qui auront une influence sur les états financiers futurs. M. Barckow a conclu en affirmant :
Ensemble, l’IASB et l’ISSB peuvent aider les investisseurs à regrouper ces deux jeux d’informations en un seul ensemble complet afin de favoriser la transparence, la responsabilité et l’efficacité des marchés financiers au niveau international.
Consulter l’allocution dans son intégralité sur le site web de l’IASB (en anglais).