Notre sondage de 2020 ciblait principalement les membres des conseils d’administration et des comités d’audit. Des associés d’expérience de Deloitte ont rencontré ces personnes individuellement pour leur poser une série de questions officielles et discuter avec elles librement. Le sondage a permis de recueillir les points de vue de plus de 60 membres de conseils d’administration, de présidents de comités d’audit et de membres de comités d’audit, représentant plus de 140 entreprises (plusieurs membres siègent sur plus d’un conseil d’administration ou d’un comité), 20 pays dans chaque région et tous les principaux secteurs d’activité. Nous avons sondé tans les entreprises du palmarès Fortune 500 que les entreprises de plus petite envergure, des entreprises ayant des groupes d’audit innovateurs ainsi que des entreprises ayant des fonctions plus traditionnelles.

Faits saillants du sondage :

Les résultats du sondage ont à la fois renforcé nos messages antérieurs et introduit une nouvelle façon de penser. Il est clair que même si des progrès ont été réalisés au sein de la profession de l’audit interne au cours des quelques dernières années, les conditions changeantes et les attentes croissantes font en sorte que davantage de progrès doivent être réalisés, et ce, rapidement. Comme l’écrit Peter F. Drucker dans son livre Managing in Turbulent Times (1980) : « Le plus grand danger, dans les moments de turbulence, ce n’est pas la turbulence ; c’est d’agir avec la logique d’hier. »

Pour pouvoir répondre aux attentes de plus en plus élevées de notre monde en constante évolution, les suggestions et questions d’intérêt ont été relevées dans le cadre du sondage :

1. Le rôle de la fonction d’audit interne : Il n’existe plus de débat à savoir si la fonction d’audit interne devrait fournir des services-conseils. La fonction d’audit interne devrait se concentrer davantage sur la prestation de services-conseils. Qu’est-ce qu’elle devrait faire différemment pour pouvoir être vue comme une solution à des problèmes plutôt que comme problème devant être évité?
2. Talent : Les membres de la fonction d’audit interne doivent travailler ensemble tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la fonction pour réaliser des progrès. Ils doivent moins penser en termes d’« auditeurs de l’avenir » et plus en termes d’« équipes de l’avenir ». Les membres de la fonction d’audit d’interne devraient avoir des compétences non traditionnelles et non seulement des compétences techniques.
3. Budget : Les groupes d’audit interne qui ont le plus d’impact ne sont pas nécessairement ceux qui disposent du budget le plus élevé. Les budgets des groupes d’audit interne sont peu susceptibles d’augmenter alors il ne s’agit pas de faire plus avec moins mais plutôt de faire quelque chose de différent avec moins.
4. Sécurité psychologique : Le fait de générer la confiance et d’établir des communications ouvertes nous permettra de réaliser des progrès. La fonction d’audit interne joue un rôle actif à cet égard, qu’il s’agisse d’aider la deuxième ligne à s’améliorer, de travailler plus étroitement avec l’équipe de direction ou d’évaluer comment les résultats des travaux de la fonction d’audit interne peuvent être positionnés de telle façon que les problèmes liés au contrôle puissent être relevés et résolus.
   
5. Présentation d’informations financières : Des progrès considérables doivent encore être réalisés. La fonction d’audit interne peut adapter ses résultats pour mieux informer les parties prenantes des problèmes émergents avant qu’ils ne deviennent critiques. Les points de vue présentent diverses idées pratiques pour améliorer la présentation d’informations financières.

Ce document est une publication de notre cabinet mondial.

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