Ce rapport porte sur le sondage CFO Signals™ du deuxième trimestre de 2024, mettant en évidence des perspectives prudentes parmi les directeurs financiers dans un contexte d’incertitudes économiques. La plupart considèrent l’économie comme le principal risque externe, tandis que les risques internes sont dominés par les défis liés à l’adoption de l’IA générative et à la gestion des talents. Le sondage indique une réticence à prendre des risques plus importants, avec des opinions défavorables à l’égard du financement par emprunt ou par actions. Les directeurs financiers sont divisés quant aux évaluations des marchés boursiers des États-Unis et aux perspectives financières de leurs entreprises, ce qui reflète une vision prudente et équilibrée de l’avenir.
L’économie canadienne fait preuve de résilience, dépassant les attentes de fin d’année grâce au rendement du marché du travail et à une croissance soutenue de la population. De nombreux indices laissent présager une reprise au cours du second semestre de l’année après le marasme économique actuel. En dépit des progrès, le Canada n’est pas tout à fait tiré d’affaire. Des défis pèsent sur l'économie, avec des niveaux d’endettement élevés, des taux hypothécaires en hausse, des cas d'insolvabilité et un ralentissement de la productivité freinant la croissance.
Le sondage CFO Signals du premier trimestre de 2024 indique un optimisme économique accru parmi les directeurs financiers, plus particulièrement en Amérique du Nord. Environ 54 % des directeurs financiers prévoient une amélioration de la situation dans un an, par rapport à 37 % au trimestre précédent. L’optimisme net quant aux perspectives financières de leur entreprise a également augmenté de manière significative. Malgré ces projections optimistes, les directeurs financiers restents conscients des menaces externes potentielles, telles que les tensions géopolitiques, les fluctuations macroéconomiques, l’évolution du paysage politique et les taux d’intérêt. Les risques internes, comme la rétention des talents, l’efficacité opérationnelle, la gestion des coûts et des capitaux, l’innovation, la croissance et les avancées technologiques, demeurent également des sources de préoccupation.
Au Canada, il devient de plus en plus évident que la question de la cohesion L’impact social touche toutes sortes d’organisations. Si un pays, une communauté ou une entreprise ne parvient pas à faire coexister ses différentes parties parties prenantes, le chemin sera semé d’embûches. Cette recherche a été menée dans le but d’identifier sur une pièce essentielle mais loin d'être évidente du puzzle de la cohésion sociale pour aider les organisations et les dirigeants pour mieux orienter leurs parties prenantes vers une raison être commun.
Les directeurs financiers interrogés au cours du trimestre ont revu à la baisse leurs perspectives pour les 12 prochains mois compte tenu des conditions économiques dans la plupart des régions suivies par le sondage CFO Signals. Ils ont également fait de même en ce qui concerne les attentes en matière de croissance d’un exercice à l’autre sur le plan du bénéfice, des produits et d’autres paramètres clés. Il n’est donc pas surprenant que les priorités pour 2024 soient le rendement financier, la croissance – interne et externe –, ainsi que la gestion des coûts.
Selon notre sondage nord-américain CFO Signals du troisième trimestre de 2023, les directeurs financiers ont indiqué être plutôt optimistes, notamment en ce qui concerne leur évaluation de l’économie nord-américaine, les perspectives financières de leur société et leur intérêt envers les applications possibles et les avantages potentiels de l’intelligence artificielle générative.
Dans nos récentes perspectives économiques trimestrielles de septembre, nous évoquons l'un des événements les plus surprenants de l'année dernière : la résistance de la croissance économique de notre pays face à un resserrement monétaire agressif. Au deuxième trimestre de cette année, nous avons constaté un certain impact, le produit intérieur brut (PIB) réel ayant baissé de 0,2 %. À court terme, nous nous attendons à ce que l'économie continue à lutter contre l'endettement élevé des ménages, la flambée des paiements d'intérêts et la persistance de l'inflation. La croissance devrait reprendre au début de l'année prochaine, à mesure que la crainte d'une hausse des taux d'intérêt s'estompera.
Dans le rapport de cette année, Deloitte explique aux leaders comment établir des activités plus efficientes et durables grâce à une structuration proactive du parc immobilier et à une atténuation proactive des risques, à la création de valeur au moyen d’incitatifs fiscaux et de projets écologiques et de décarbonation ainsi qu’à la transformation des activités et des technologies.
Ce rapport explique la transition du secteur de l’assurance à une approche plus proactive et axée sur le client, qui nécessitera de nouvelles technologies et l’abandon de la culture d’interactions cloisonnées. Ce secteur commence aussi à promouvoir davantage la durabilité.
Après une année de volatilité, l’économie canadienne s’est montrée étonnamment résiliente, tandis que la forte croissance de la population, le resserrement du marché du travail, les prix élevés des marchandises et l’effet décalé de la hausse des taux d’intérêt ont tous contribué à soutenir la croissance. Si cela a préparé le terrain pour un contexte économique relativement calme à l’approche de l’été, des signes de ralentissement de la croissance se manifestent sur plusieurs fronts.
Le sondage de ce trimestre portait spécifiquement sur le risque d’entreprise et la réglementation. Ces dernières années ont montré que les menaces, comme les opportunités, peuvent se concrétiser rapidement. Ce dynamisme accru pourrait expliquer l’évolution des préoccupations des directeurs financiers en matière de risques. Cela dit, leur compréhension des risques les a probablement sensibilisés à la nécessité d’avoir de meilleurs systèmes pour repérer diverses menaces et y réagir. Nous avons posé aux directeurs financiers des questions portant notamment sur les risques les plus préoccupants et sur les plus grands défis à relever en matière de gestion du risque d’entreprise et de la réglementation.
Malgré une incertitude en hausse liée à plusieurs faillites de banques aux États-Unis et ailleurs, le ralentissement économique au Canada ne devrait pas être aussi important que prévu. Les perspectives de ce trimestre portent sur les facteurs qui ont une incidence sur l’économie :
• Les taux d’inflation ont diminué ces derniers mois.
• La Banque du Canada a décidé de suspendre la hausse de ses taux.
• La confiance des consommateurs est en baisse.
• L’activité économique sur le marché canadien de l’immobilier s’est effondrée.
• Les rapports sur l’emploi ont été plus positifs ces derniers mois.
