Nouvelles

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Base des conclusions – Préface du Manuel de CPA Canada – Certification

03 juil 2018

Le 3 juillet 2018, le Conseil des normes d'audit et de certification (CNAC) a publié un sommaire de la procédure suivie pour passer en revue les critères de modification lors de l’adoption des normes ISQC à titre de NCCQ, des normes ISA à titre de NCA et des normes ISAE à titre de NCMC.

Les questions cruciales considérées par le CNAC au cours de son examen sont énoncées ci-après :

  • Application des critères à l’adoption des Normes ISA
  • Réponse aux problèmes nouveaux
  • Ce que l’on entend par « intérêt public »
  • Critères de modification utilisés par les autres normalisateurs nationaux 

Télécharger la Base des conclusions sur le site web du CNAC.

GRI (Global Reporting Initiative)  Image

La Global Reporting Initiative (GRI) annonce que la transition aux normes GRI sur la présentation d’informations sur le développement durable (normes GRI) est terminée

01 juil 2018

Le 14 juin 2018, la Global Reporting Initiative (GRI) a annoncé, qu’en date du 1er juillet 2018, la transition des lignes directrices G4 aux normes GRI sur la présentation d’informations sur le développement durable (« normes GRI ») serait terminée. Les normes GRI sont interdépendantes et modulaires et représentent les bonnes pratiques mondiales de présentation de l’information portant sur un large éventail d’impacts économiques, environnementaux et sociaux. Il est ainsi plus facile de les mettre à jour pour suivre les développements dans les divers domaines.

Consulter le communiqué de presse de la GRI du 14 juin 2018 pour plus de renseignements (en anglais).

De plus, le 28 juin 2018, la GRI a publié deux normes mises à jour :

GRI 403: Occupational Health and Safety 2018 – Putting worker health first (GRI 403 : Santé et sécurité au travail)

GRI 303: Water and Effluents 2018 – From water management to water stewardship (GRI 303 : Eau)

Consulter le communiqué de presse de la GRI du 28 juin 2018 pour obtenir plus de renseignements sur ces normes mises à jour.

 

CDSB (Climate Disclosure Standards Board) Image

Nouveau rapport du CDSB sur la résilience climatique

01 juil 2018

En juillet 2018, le Climate Disclosure Standards Board (CDSB) et le Carbon Disclosure Project (CDP) ont publié un rapport intitulé « Reporting climate resilience : The challenges ahead ».

Selon le rapport, les trois principaux défis que rencontrent les entreprises dans l’adoption des recommandations du Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (TCFD) sont : 1) d’obtenir l'adhésion de la direction au projet d’informations enrichies; 2) de revoir les méthodes d’évaluation des risques; et 3) d’appliquer l’analyse de scénarios au changement climatique.

Pour en savoir plus, lire le rapport dans le site web du CDSB (en anglais).

 

 

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Webémission instructive sur IFRS 9

29 juin 2018

Le 29 juin 2018, l’International Accounting Standards Board (IASB) a mis en ligne une webémission qui traite de l’application d’IFRS 9, Instruments financiers, aux actifs financiers prévoyant des clauses de remboursement anticipé.

La webémission de onze minutes porte sur le test URPI, notamment les modifications apportées aux dispositions d’IFRS 9 en octobre 2017.

Visionner la webémission sur le site web de l’IASB® (version complète ou diapositives uniquement).

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Approbation de la Note d’orientation concernant la certification et les services connexes NOV-49 par le CNAC

29 juin 2018

Le 29 juin 2018, le CNAC a approuvé à l’unanimité la nouvelle Note d’orientation concernant la certification et les services connexes NOV-49, Rapports sur la conformité aux autorisations spécifiées des opérations dont l’auditeur prend connaissance durant l’audit des états financiers.

Il a également approuvé les modifications corrélatives connexes qu’il convient d’apporter à la Norme canadienne de services connexes (NCSC) 4460, Rapports sur les autres éléments relevés dans le cadre d’une mission d’audit ou d’examen.

Le CNAC a conclu que les modifications apportées lors de l’établissement du libellé définitif de la note d’orientation ne différaient pas de manière importante des propositions contenues dans l’exposé-sondage, et a donc déterminé qu’il n’était pas nécessaire de publier un deuxième exposé-sondage. La nouvelle note d’orientation sera en vigueur pour les rapports portant la date du 1er avril 2019 ou une date ultérieure, et l’adoption anticipée sera permise. Elle devrait faire partie de la mise à jour du Manuel de septembre 2018.

Pour en savoir davantage, consulter le projet connexe sur le site web du CNAC.

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Le programme de dénonciation de la CVMO contribue à renforcer la culture de la conformité

29 juin 2018

Le 29 juin 2018, la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO) a publié une mise à jour sur les progrès de son programme de dénonciation, le premier en son genre mis en place par une autorité en valeurs mobilières du Canada. Il s’agit du deuxième anniversaire du lancement de ce programme.

Voici certains des faits saillants du programme de dénonciation de la CVMO :

  • Le programme a été lancé en juillet 2016 et, à ce jour, à la fin de juin 2018, a généré environ 200 signalements, soit une moyenne de deux signalements par semaine.
  • Les renseignements doivent être de qualité supérieure, précis et formulés en temps opportun, ainsi que présenter des faits crédibles. Les dénonciateurs peuvent effectuer un signalement auprès de nous directement ou de façon anonyme par l’entremise d’un avocat. La CVMO prend toutes les mesures raisonnables pour protéger l’identité des dénonciateurs.
  • Tous les signalements sont examinés afin de déterminer les mesures à prendre. À l’heure actuelle, 22 pour cent du nombre total de signalements reçus (45) sont en cours d’examen.
  • Dix pour cent des dénonciations (19) justifiant l’adoption de mesures supplémentaires par la CVMO ont été transférées à la Direction de l’application de la loi de la CVMO, dont 15 (ou 7 pour cent) sont liées à des enquêtes en cours. Trente-cinq pour cent des signalements (68) ont été ou seront sous peu transférés à d’autres directions ou à une autre autorité de réglementation en vue de mesures supplémentaires.
  • Les récompenses sont payées après la conclusion des affaires et l’expiration de tous les droits d’appel. Les enquêtes et les instances portant sur les cas d’inconduite en matière de valeurs mobilières peuvent être complexes et prendre plusieurs années à se conclure avant qu’une récompense puisse être payée.
  • La CVMO reconnaît l’importance des dénonciations et examine chacune avec attention. Dans certains cas, il se peut que la CVMO ne soit pas en mesure d’agir, parce que des situations pourraient, par exemple, échapper à son contrôle.

Consultez la mise à jour sur le site web de la CVMO (en anglais).

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Mise à jour du président de l’IASB® sur les activités récentes

28 juin 2018

Le 28 juin, 2018, l’International Accounting Standards Board (IASB) a mis en ligne la transcription d'une allocution prononcée par Hans Hoogervorst, président de l’IASB, lors de la Conférence sur les IFRS à Francfort, dans le cadre de laquelle il a fait une mise à jour sur l’utilisation des normes IFRS® dans le monde et sur la réflexion actuelle de l’IASB.

M. Hoogervorst a indiqué que malgré la résurgence du protectionnisme et les menaces qui planent sur le système de commerce réglementé de l’Organisation mondiale du commerce, l’utilisation des normes IFRS a bien progressée. Toutefois, il existe encore des lacunes à combler quant à l’adoption des normes IFRS dans certains pays.

Ensuite, M. Hoogervorst a fourni une mise à jour sur les activités récentes liées aux normes IFRS. Les thèmes dont il a traité comprenaient notamment, les états financiers de base, la mise en œuvre d’IFRS 17 et la présentation de l’information étendue, ainsi que les instruments financiers présentant des caractéristiques de capitaux propres, un projet de recherche qui a récemment fait l’objet d’un document de travail de l’IASB.

Consultez la transcription de l’allocution sur le site web de l’IASB (en anglais).

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Publication d’un document de travail sur les instruments financiers présentant des caractéristiques de capitaux propres

28 juin 2018

Le 28 juin 2018, l’International Accounting Standards Board (IASB) a publié le document de travail DP/2018/1 « Financial Instruments with Characteristics of Equity ». Bien étoffé, ce document de travail définit les principes qui sous-tendent le classement des passifs financiers et des instruments de capitaux propres, sans toutefois changer considérablement les résultats possibles d’un classement selon IAS 32. L’approche privilégiée que propose l’IASB® s’appuie sur deux caractéristiques – le moment et le montant – et implique la communication d’informations additionnelles, notamment une présentation séparée des charges et des produits liés à certains passifs financiers dans les autres éléments du résultat global. La période de commentaires prend fin le 7 janvier 2019.

 

Résumé des principales propositions

Selon l’IASB, tout d’abord, bon nombre des classements obtenus en application d’IAS 32 resteront inchangés si l’approche privilégiée proposée par l’IASB est mise en œuvre.

Selon cette approche privilégiée, les capitaux propres sont un montant résiduel qui demeure une fois que l’instrument financier a perdu les caractéristiques d’un passif financier. Par conséquent, l’instrument financier doit être classé à titre de passif financier si ses modalités contractuelles créent au moins l’une des deux obligations inévitables suivantes :

  • a) obligation de remettre de la trésorerie ou un autre actif financier à un moment déterminé autre qu’à la liquidation (caractéristique du moment); 

  • b) obligation de remettre un montant déterminé, qui ne varie pas selon les ressources économiques dont dispose l’entité (caractéristique du montant).

L’analyse du moment permet d’évaluer la liquidité ainsi que les flux de trésorerie du financement. Notamment, elle aide à déterminer si l’entreprise dispose des ressources économiques nécessaires pour respecter ses obligations de paiement à l’échéance et à évaluer les ressources économiques dont elle a besoin à certains moments précis. La caractéristique du moment peut prendre la forme d’une date fixe ou d’une autre date telle que la date d’un coupon ou la date de paiement des intérêts.

Par ailleurs, l’analyse du montant est utile pour évaluer la solvabilité et les rendements de l’entreprise sur la base de son bilan. Plus particulièrement, elle aide à déterminer si le montant des ressources économiques de l’entité est suffisant pour que celle-ci puisse respecter ses obligations. L’une des principales particularités de cette caractéristique, c’est que si la valeur des ressources économiques de l’émetteur change, le montant de son obligation ne change pas pour autant. Prenons un exemple simple, à savoir l’obligation de rembourser un prêt à échéance. Dans ce cas, l’obligation est constituée en fonction du montant, peu importe la façon dont évoluent les ressources économiques du débiteur. Cela dit, il n’est pas impossible que le montant de l’obligation change, surtout si la valeur nominale fluctue selon les cours de change.

Selon l’IASB, l’approche axée sur les composantes introduite dans IAS 32 doit être retenue pour les instruments financiers composés à la fois d’un élément de passif et d’un élément de capitaux propres. Par conséquent, l’émetteur d’un instrument financier non dérivé doit déterminer si l’instrument contient à la fois un élément de passif et un élément de capitaux propres. L’entité continuerait de classer ces composantes séparément en passifs financiers, en actifs financiers ou en instruments de capitaux propres.

Si l’on appliquait l’approche privilégiée ainsi que les caractéristiques du moment et du montant proposées par l’IASB, l’instrument remboursable au gré du porteur qui répond à la définition de passif financier, mais qui est classé, à titre d’exception, comme un instrument de capitaux propres serait conforme à la définition d’un passif financier. Par conséquent, l’exception concernant les instruments existants remboursables au gré du porteur serait toujours nécessaire si l’approche privilégiée par l’IASB était mise en place.

L’instrument dérivé lié aux capitaux propres de l’entité serait classé dans son intégralité comme instrument de capitaux propres, actif financier ou passif financier; ses branches ne seraient donc pas classées séparément. Un dérivé lié aux capitaux propres de l’entité serait classé comme actif financier ou comme passif financier si l’une ou l’autre des éventualités suivantes se produit :

  • a) les clauses du dérivé obligent l’entité à remettre de la trésorerie ou un autre actif financier, ou lui donne le droit de recevoir de la trésorerie, à hauteur du montant net et à une date déterminée autre que celle de la liquidation – le montant net est réglé en trésorerie (caractéristique du moment);
  • b) le montant net du dérivé est soumis à une variable indépendante des ressources économiques dont dispose l’entité (caractéristique du montant).

Selon l’approche privilégiée proposée par l’IASB, il faudrait utiliser la même méthode comptable pour les obligations de rachat (y compris les rachats au gré du porteur de participations ne donnant pas le contrôle) et pour les instruments financiers composés contenant des composantes d’instruments dérivés (tels que des obligations convertibles). Selon l’IASB, l’utilité des états financiers s’en trouvera accrue puisque cela permettrait d’uniformiser le classement, en tant que passifs ou capitaux propres, de droits et d’obligations contractuels semblables.

Selon l’IASB, les entités n’auraient pas à communiquer d’autres informations sur la caractéristique du moment puisque les dispositions relatives à la présentation et aux informations à fournir que l’on trouve actuellement dans d’autres normes IFRS sont suffisantes pour permettre aux utilisateurs d’évaluer la liquidité et les flux de trésorerie du financement. En revanche, les entités devraient fournir des informations supplémentaires sur la caractéristique du montant; des ventilations plus détaillées seraient nécessaires dans le bilan, l’état des résultats et la réserve au titre de la réévaluation (autres éléments du résultat global) pour que les utilisateurs puissent évaluer la solvabilité et le rendement. L’IASB propose la présentation séparée, dans les autres éléments du résultat global, des charges et des produits liés aux passifs financiers ainsi que des actifs financiers dérivés ou des passifs financiers qui dépendent des ressources économiques disponibles de la société, de même que des dérivés partiellement indépendants. Ces montants ne seraient pas reclassés ultérieurement en résultat net.

Enfin, l’IASB propose de fournir, au sujet des instruments émis, des informations plus détaillées sur les caractéristiques telles que le rang des passifs financiers et des instruments de capitaux propres en cas de liquidation.

Les annexes du document de travail sont consacrées à la description de deux approches de rechange – chacune étant fondée sur seulement l’une des deux caractéristiques – ainsi qu’à une analyse comparative du classement de certains instruments financiers selon IAS 32 et selon l’approche privilégiée de l’IASB.

La période de commentaires prend fin le 7 janvier 2019.

 

Pour en savoir plus

 

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La SEC publie des modifications liées au dépôt de données balisées en format inline XBRL

28 juin 2018

Le 28 juin 2018, la Securities and Exchange Commission (SEC) a approuvé une nouvelle règle qui exige des entités inscrites qu’elles utilisent le format inline XBRL (iXBRL) pour soumettre de l’information sur les états financiers et le sommaire des risques et de la rentabilité des sociétés en exploitation et des sociétés de placement à capital variable, respectivement.

En outre, la règle supprime l’obligation pour les sociétés en exploitation et les sociétés de placement à capital variable d’afficher des données en format XBRL sur leurs propres sites web.

Consulter le communiqué de presse et la règle définitive sur le site web de la SEC (en anglais).

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La SEC modifie la définition d’« entité présentant l’information financière de plus petite taille »

28 juin 2018

Le 28 juin 2018, la Securites and Exchange Commission (SEC) a approuvé une nouvelle règle qui modifie la définition d’« entité présentant l'information financière de plus petite taille » pour hausser le nombre de sociétés répondant à cette définition et pouvant donc appliquer les obligations d’information moindres figurant dans la Regulation S-X et la Regulation S-K pour les émetteurs de ce type.

En vertu de la règle définitive, les entités présentant l’information financière de plus petite taille « comprennent des entités inscrites dont le flottant est de moins de 250 millions de dollars, ainsi que des entités inscrites dont les revenus annuels ont été inférieurs à 100 millions de dollars à l’exercice précédent et qui n’ont aucun flottant ou un flottant de moins de 700 millions de dollars ». Pour refléter la nouvelle définition d’« entité présentant l’information financière de plus petite taille », la règle définitive revoit également d’autres définitions, dont celles d’« émetteur assujetti au régime de dépôt accéléré » et d’« important émetteur assujetti au régime de dépôt accéléré », dans le but de « maintenir les seuils existants dans ces définitions ».

Consulter le communiqué de presse et la règle définitive sur le site web de la SEC (en anglais).

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