Davies, un cabinet d’avocats canadien, a publié une analyse des répercussions du projet de loi S-285, la Loi sur l’entreprise du XXIe siècle. Cette proposition législative, présentée par la sénatrice Julie Miville-Dechêne, vise à apporter des modifications importantes à la Loi canadienne sur les sociétés par actions (LCSA), en mettant l’accent sur la redéfinition des responsabilités des entreprises en fonction de considérations sociales et environnementales.
Voici un résumé général de cette analyse :
Le projet de loi vise à faire concorder les obligations fiduciaires des administrateurs et des dirigeants avec un objectif d’entreprise plus vaste, qui comprend les avantages qu’en tirera la société et la minimisation des dommages environnementaux proportionnellement à la taille et à la nature des activités d’une société.
Le projet de loi S-285 ne traite plus les intérêts des parties prenantes comme accessoires, mais les place au cœur de l’objectif d’une société, qui est inscrit dans la loi et protégé par l’amélioration des fonctions des administrateurs et des dirigeants. Le projet de loi exige également que les sociétés assujetties à la LCSA publient des rapports annuels sur l’incidence et élargit la portée des mesures dérivées pour y inclure les manquements à ces nouveaux buts commerciaux.
Cette proposition marque un virage important vers l’intégration du principe de la « double importance relative » dans le droit fédéral des sociétés, en mettant l’accent sur l’incidence des questions sociales et environnementales sur les sociétés. Si ce projet de loi est adopté, cela pourrait exiger la prise de décisions complexes et des ajustements juridiques pour les sociétés, ainsi que donner lieu à des changements dans la législation sur les sociétés, provinciale et territoriale, ce qui pourrait avoir une incidence sur les endroits où les entreprises choisissent de se constituer en société.
Pour en savoir plus sur le projet de loi, consultez le site web du Parlement du Canada.