Structures à deux catégories d’actions : Le marché a-t-il déjà la solution?
14 août 2017
En date du 14 août 2017, le débat sur les sociétés à deux catégories d’actions continue de faire rage à la suite de la décision récemment prise par les grands indices boursiers d’exclure les sociétés à deux catégories d’actions qui offre des droits de vote minimaux aux actionnaires publics. Toutefois, une étude récemment publiée suggère que le marché a peut-être déjà la solution : la prime de risque exigée par les investisseurs à l’égard de ces actions.
Voici le résumé de l’étude :
Les détracteurs prônent l’élimination des actions à deux catégories. Nous avons constaté que les familles fondatrices contrôlent 89 % des sociétés à deux catégories d’actions, ce qui peut fausser les conclusions économiques tirées sur les actions à droit de vote restreint. Pour déterminer les répercussions des structures à deux catégories sur les actionnaires externes, nous avons examiné le rendement des actions et avons constaté que les sociétés familiales à deux catégories d’actions obtiennent des rendements excédentaires dépassant de plus de 350 points de base par année l’élément de référence.
Les actionnaires institutionnels recueillent une part démesurée de ces rendements en détenant plus de 97 % des actions négociables. Dans l’ensemble, nous avons conclu que les investisseurs exigent une prime de risque pour la détention d’actions à deux catégories d’entreprises familiales, ce qui suggère que le marché a la solution aux préoccupations au sujet des actions à droit de vote restreint.
Si les conclusions de cette étude s’avèrent exactes, ces rendements supérieurs à celui du marché peuvent expliquer en grande partie pourquoi les institutions continuent d’acheter ces actions.
Consulter l’étude sur le site web du Social Science Research Network (en anglais).