Valeurs mobilières

Signalement des incidents liés à la technologie et à la cybersécurité

30 janv 2019

En janvier 2019, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a publié le préavis intitulé « Signalement des incidents liés à la technologie et à la cybersécurité », qui énonce les attentes du BSIF à l’égard des institutions financières fédérales (IFF) en ce qui concerne le signalement des incidents liés à la technologie et à la cybersécurité qui touchent les activités des IFF.

Le préavis décrit les caractéristiques des incidents qui doivent être signalés au BSIF, en plus des exigences de signalement initial et subséquent.

Le préavis entre en vigueur le 31 mars 2019. D’ici là, les IFF doivent continuer de signaler les incidents majeurs selon les directives déjà fournies à cet effet par leur chargé de surveillance. À compter du 31 mars 2019, les directives énoncées dans le préavis annulent et remplacent toute autre consigne donnée auparavant relativement au signalement d’incidents liés à la technologie et à la cybersécurité.

Consulter le communiqué de presse et le préavis sur le site web du BSIF.

Réponse du CNC – Avis de consultation des ACVM sur le projet de Règlement 52-112

24 janv 2019

Le 24 janvier 2019, le Conseil des normes comptables (CNC) a publié sa lettre de réponse à l’avis de consultation des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) sur le projet de Règlement 52-112, qui expose les obligations d’informations concernant les mesures financières non conformes aux PCGR et les autres mesures financières présentées hors des états financiers de l’émetteur.

De manière générale, la lettre manifeste un appui sans réserve à la comparabilité de l’information financière à l’échelle mondiale. Elle exhorte par ailleurs les ACVM à soupeser les avantages inhérents au fait d’être à l’avant-garde dans ce domaine par rapport à l’accroissement du fardeau réglementaire des émetteurs canadiens au-delà de celui imposé ailleurs. Les ACVM sont donc invités :

  • à étudier les exigences des autorités de réglementation des valeurs mobilières à travers le monde, pour s’assurer que les informations fournies par les émetteurs canadiens se comparent à celles fournies dans les autres pays; et
  • à collaborer avec les autorités de réglementation étrangères afin que les émetteurs canadiens ne soient pas désavantagés sur le plan concurrentiel par rapport à leurs homologues d’autres pays en raison de l’accroissement proposé des obligations d’information.

Consulter le communiqué de presse et la lettre de commentaires sur le site web du CNC.

Mises à jour 2019 des lignes directrices d’ISS et de Glass Lewis sur le vote par procuration

22 janv 2019

Le 22 janvier 2019, le cabinet Bennett Jones LLP a publié un sommaire sur la mise à jour des directives sur le vote par procuration d’Institutional Shareholder Services (ISS) et de Glass, Lewis & Co (Glass Lewis) en vue de la saison des procurations 2019. Les mises à jour d’ISS s'appliquent aux assemblées des actionnaires des sociétés canadiennes cotées en bourse qui auront lieu à compter du 1er février 2019. Les mises à jour de Glass Lewis s’appliquent aux assemblées qui auront lieu à compter du 1er janvier 2019.

Les recommandations d’agences de conseil en vote, comme ISS et Glass Lewis, peuvent avoir une influence significative sur les activités lors des assemblées d’actionnaires, particulièrement si les investisseurs institutionnels représentent une part importante de l’actionnariat d’une société. Les sociétés ouvertes canadiennes devraient examiner les mises à jour avec leurs conseillers juridiques afin d'en déterminer l’incidence et de prendre des mesures pour atténuer l’effet de toute recommandation de vote défavorable d’ISS ou de Glass Lewis.

Les directives comprennent une mise à jour sur la ratification du choix de l’auditeur : Glass Lewis a codifié les facteurs spécifiques que l’agence prendra en considération lors de l’examen des propositions de ratification des choix d’auditeurs. Plus particulièrement, Glass Lewis évaluera la durée du mandat d’un auditeur, les tendances en matière d’inexactitude des audits et tout litige en cours ou toute controverse importante qui remet en question l’efficacité d’un auditeur. Ces facteurs peuvent contribuer à une recommandation de vote défavorable pour la ratification du choix de l’auditeur, dans des circonstances limitées.

Consulter le sommaire sur le site web de Bennett Jones LLP (en anglais).

L’OICV publie un rapport sur des pratiques exemplaires pour aider les comités d’audit à appuyer la qualité de l’audit

17 janv 2019

Le 17 janvier 2019, le conseil de l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) a publié un document intitulé « IOSCO Report on Good Practices for Audit Committees in Supporting Audit Quality », qui a pour objectif d’aider les comités d’audit à encourager et à favoriser la qualité de l’audit.

Des rapports financiers de qualité étayés par des audits réalisés par des auditeurs externes indépendants augmentent la confiance des investisseurs en les tenant bien informés et assurent un fonctionnement efficace des marchés financiers. Bien que la responsabilité de veiller à la qualité de l’audit incombe d’abord aux auditeurs, les comités d’audit doivent encourager et favoriser la qualité de l’audit et contribuer ainsi à accroître la confiance des investisseurs à l’égard de la qualité des informations qui sont présentées dans les rapports financiers des entités cotées. Le rapport sur les pratiques exemplaires peut aider les comités d’audit à trouver des moyens d’encourager et de favoriser la qualité de l’audit.

Le rapport propose des caractéristiques que les comités d’audit devraient posséder pour pouvoir assumer de façon plus efficace leur rôle telles que les compétences et l’expérience de leurs membres.  

Lire le communiqué de presse et le rapport (en anglais) sur le site web de l’OICV.

La CVMO prend des mesures pour réduire le fardeau réglementaire pour les participants du marché en Ontario

14 janv 2019

Le 14 janvier 2019, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) a publié l’Avis 11-784 du personnel de la CVMO (en anglais) intitulé Burden Reduction qui présente un plan général de consultation des participants du marché en Ontario sur la manière de réduire davantage le fardeau réglementaire et d’améliorer l'expérience des investisseurs.

La CVMO souhaite, entre autres, aborder les principaux points suivants lors de sa consultation : changements opérationnels, règlements désuets ou inutiles et occasions de simplifier et d’améliorer les informations fournies aux investisseurs, qui au bout du compte, subissent les conséquences des règlements désuets et inutiles toujours en vigueur.

La consultation est la suite logique de la mise sur pied en novembre 2018 d’un groupe de travail sur la réduction du fardeau réglementaire dont le mandat est d’agir en vue d’éliminer les règlements et processus désormais inutiles tout en protégeant les investisseurs et l’intégrité des marchés des capitaux en Ontario. Cette initiative est également le résultat des efforts déployés depuis 2016 par la CVMO en vue de réduire le fardeau réglementaire partout au pays en collaboration avec les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) dans le cadre de projets visant à réduire le fardeau réglementaire au sein des marchés publics et dans le domaine des fonds d'investissement.

La CVMO encourage les parties prenantes intéressées à soumettre des commentaires par écrit au sujet de ces nouvelles initiatives portant sur l’allégement du fardeau réglementaire d’ici le 1er mars 2019.

Consulter le communiqué de presse et l’Avis sur le site web de la CVMO (en anglais).    

Aperçu de la saison 2019 de sollicitation de procurations au Canada

30 nov 2018

En novembre 2018, Norton Rose Fulbright a publié un résumé de ses recommandations en prévision de la saison de sollicitation de procurations à venir.

Voici les recommandations :

  • Enjeux ESG : Prendre les devants en ce qui concerne les enjeux ESG, particulièrement au chapitre des informations liées à l'environnement.
  • Diversité : Au moment de passer en revue ou d’adopter une ligne directrice sur la diversité, il est important de tenir compte de la définition « groupe désigné » et envisager de fixer une cible précise liée à la diversité hommes-femmes. Passer en revue les matrices de compétences et les listes de candidats potentiels au conseil d’administration.
  • Renouvellement du conseil : Ne laissez pas votre conseil stagner. Il est important d’être proactif en revoyant sa composition.
  • Administrateurs : Il est important d’étudier les avantages de voir siéger des dirigeants connus et occupés à votre conseil par rapport au risque qu’ils soient moins actifs en raison de leurs autres engagements. Les directives de vote par procuration peuvent être utiles au moment de la nomination des administrateurs.
  • Accès aux circulaires de sollicitation : Se tenir informé au sujet des nominations d’administrateurs y compris de l’accès aux circulaires de sollicitation.
  • Élections des administrateurs : Passer en revue les statuts et les règlements ainsi que les politiques de vote à la majorité des voix. Tenir compte des points faibles des administrateurs.
  • Vote consultatif sur la rémunération : Prenez les résultats du vote consultatif au sérieux. Il est essentiel de mettre au point une stratégie lorsque le taux d’approbation est faible et d’être prêt à l’appliquer.
  • Rémunération des dirigeants : Ne pas sous-estimer l’intérêt que portent vos actionnaires à la rémunération.
  • Mesures financières non définies par les PCGR : Réévaluer les pratiques de présentation de l’information sur les mesures financières non définies par les PCGR en tenant compte du projet de règlement et garder un œil sur la situation quant à son entrée en vigueur.
  • Informations communiquées aux actionnaires : Évaluer en terme d'économies les avantages de poster de la documentation aux actionnaires par rapport à la publication de ces documents en ligne.
  • Réunions virtuelles des actionnaires : Privilégier les réunions hybrides afin de bénéficier de réunions en personne et virtuelles, si les coûts vous le permettent.
  • Accessibilité : S’assurer de respecter les nouvelles exigences en matière de publication des informations en ligne et envisager de traduire les documents pour les actionnaires à des fins pratiques.
  • Relation entre les administrateurs et les actionnaires : Adopter une stratégie de participation et identifier les sujets permettant de tenir une discussion productive avec les actionnaires.

Consulter le résumé sur le site web de Norton Rose Fulbright.

shareholder convenience

Les ACVM mettent en garde les émetteurs au sujet d’activités promotionnelles problématiques

29 nov 2018

Le 29 novembre 2018, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont publié l’Avis 51-356 du personnel des ACVM, Activités promotionnelles problématiques des émetteurs, pour avertir les sociétés d’éviter les activités promotionnelles susceptibles de gonfler artificiellement le cours de leurs titres ou le volume des opérations sur ceux-ci, ou d’induire les investisseurs en erreur.

L’avis souligne les préoccupations du personnel des ACVM à l’égard de certaines pratiques promotionnelles, notamment la diffusion d’affirmations importantes partiales ou infondées. Bien que de telles pratiques aient été observées sur le marché des émetteurs émergents, les attentes en matière d’information et d’activités promotionnelles s’appliquent à l’ensemble des émetteurs.

Voici des exemples d’activités promotionnelles qui pourraient être trompeuses :

  • la diffusion de présentations, de documents de commercialisation, de publications dans les médias sociaux ou d’autres types d’information qui décrivent des projets en démarrage n’offrant aucune certitude ou contiennent des affirmations infondées sur la croissance des marchés ou la demande pour un produit;
  • l’annonce par l’émetteur d’un changement de nom ou d’activité pour se rattacher à un secteur ou à une technologie en émergence, sans se fonder sur un plan d’affaires ni communiquer toute l’information au sujet des risques;
  • la rémunération de tiers utilisant les médias sociaux et des blogues généraux sur l’investissement pour faire la promotion de l’émetteur, mais sans dévoiler leur mandat, rémunération ou intérêt financier.

Les membres des ACVM continueront de surveiller les activités promotionnelles menées par les émetteurs, ou pour leur compte, et prendront les mesures nécessaires, notamment pour exiger la publication d’un communiqué de clarification, le retrait d’un libellé exagérément promotionnel des communications de la société ou un nouveau dépôt de documents d’information.

Pour en savoir plus, consulter le communiqué de presse et l’Avis sur le site web de l’AMF.

La CVMO publie un rapport sur les activités du marché dispensé

29 nov 2018

Le 29 novembre 2018, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) a publié le rapport « Ontario Exempt Market Report 2018 », qui donne un aperçu des activités de collecte de capitaux par des émetteurs (à l’exclusion des fonds d’investissement) sur le marché dispensé de la province au cours de 2018. Le rapport résume également les principales tendances, particulièrement en ce qui concerne les investisseurs et les émetteurs.

Les investisseurs institutionnels représentent un apport d’environ 89,4 G$ (ou 98 %) et les investisseurs individuels représentent un apport d'environ 2,2 G$ (ou 2 %) du total des capitaux investis dans le marché dispensé de l’Ontario.

Selon le rapport, les activités sur le marché dispensé de la province ont augmenté, particulièrement parmi les émetteurs canadiens et les petites entreprises. En 2017, les investisseurs ontariens ont investi environ 37,6 G$ dans 1 890 émetteurs canadiens. Environ 37 % des émetteurs canadiens qui ont participé au marché dispensé de la province étaient de petites sociétés dont l’actif est inférieur à 5 M$ et qui ont recueilli moins de 1 M$ en capitaux.

Le rapport a également révélé que, collectivement, les dispenses de prospectus, introduites en 2015, ont continué à gagner du terrain parmi les émetteurs et les investisseurs. Le total des capitaux recueillis en vertu de la note d’offre et des dispenses relatives aux parents, aux amis et aux partenaires a doublé au cours de la dernière année pour attendre 327 M$.

Consulter le communiqué de presse et le rapport sur le site web de la CVMO (en anglais).

La BCSC publie son rapport de 2018 sur la conformité

28 nov 2018

Le 28 novembre 2018, la British Columbia Securities Commission (BCSC) a publié son rapport annuel sur la conformité. La BCSC a constaté davantage de lacunes chez les gestionnaires de portefeuille, les gestionnaires de fonds d’investissement et les courtiers sur le marché non réglementé alors qu’elle poursuit ses efforts pour cibler les organismes qu’elle souhaite surveiller plus étroitement.

Des politiques et procédures inadéquates, notamment une gestion des risques discutable, des manuels périmés et des politiques et procédures insuffisantes en ce qui concerne la cybersécurité, ont constitué la catégorie de lacunes la plus fréquente. La BCSC a également souligné d’autres problèmes communs comme une présentation inadéquate d'informations, particulièrement en ce qui concerne la relation entre les sociétés inscrites et le client ainsi que de faibles efforts pour s’assurer de la convenance des placements pour chaque client.

À l’issue des examens de conformité, la BCSC a imposé des restrictions supplémentaires à l’endroit de deux entreprises. En réponse à ces règles, l’une d’entre elles a décidé de ne plus s’inscrire auprès de la BCSC. Deux autres entités ont pris la même décision en cours d’examen.  

La BCSC confie, de plus en plus, les cas les plus flagrants de non conformité à son équipe d’application de mesures disciplinaires afin que celle-ci mène une enquête plus poussée menant à de possibles pénalités, y compris la suspension ou l’interdiction de mener des activités sur les marchés financiers, ainsi qu’à des amendes. En 2018, la BCSC a ouvert des enquêtes sur quatre entités à la suite d’examens de la conformité.

Consulter le communiqué de presse et le rapport sur la conformité sur le site web de la BCSC (en anglais).  

L’ASC annonce l’ajout d’un programme de dénonciation dans le cadre de l’expansion de ses mesures de contrôle

20 nov 2018

Le 20 novembre 2018, l’Alberta Securities Commission (ASC) a annoncé la création d’un programme de dénonciation ainsi que la mise sur pied du Bureau de dénonciation (Office of the Whistleblower) en adoptant la ligne directrice « ASC Policy 15-602 Whistleblower Program » et les modifications connexes apportées au Securities Act (qui font partie du projet de loi 20).

Le programme vise à permettre aux dénonciateurs de divulguer les violations potentielles des lois sur les valeurs mobilières de l’Alberta de façon sécuritaire et facile. Un dénonciateur est un employé, y compris un contracteur ou un administrateur de l’organisation, qui fournit, sur une base volontaire, des renseignements à l’ASC au sujet de violations présumées des lois sur les valeurs mobilières commises par son employeur. 

Les employés sont encouragés à signaler de bonne foi des cas d’inconduite en matière de valeurs mobilières constatées chez leur employeur, qu’il s'agisse d’une personne ou d’une société. L’inconduite peut prendre la forme d’information sur des délits d’initiés, sur une manipulation du marché, sur des situations de fraude, ou sur des questions liées à la présentation de l’information sur l’entreprise ou des états financiers.

Le programme est doté de nouveaux mécanismes et processus facilitant la dénonciation, mais il assure également une protection importante aux dénonciateurs. En voici les paramètres :

Une protection accrue de l’identité des dénonciateurs. De nouvelles dispositions de la Securities Act (Alberta) prévoient que l’identité d’un dénonciateur est confidentielle et ne peut être divulguée que dans certaines circonstances très particulières.

Une protection contre les représailles. La loi interdit d’user de représailles à l’endroit d’un employé ayant agi à titre de dénonciateur auprès de l’ASC ou d’un parent de celui-ci. La loi définit les représailles comme, entre autres, un congédiement, une rétrogradation ou des menaces. Les mesures de protection sont également renforcées par la capacité qu’a l’ASC de poser des gestes concrets en situation de représailles. La Securities Act prévoit des poursuites en responsabilité civile contre un employeur ou un employé qui engagerait des représailles contre un dénonciateur. 

Consulter le communiqué de presse et la ligne directrice sur le site web de l’ASC (en anglais).        

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