M. Barckow a présenté ses arguments sous forme de cinq messages clés reçus par l’IASB de ses parties prenantes : 

• Terminer le programme de travail actuel de l’IASB. L’IASB terminera en priorité les projets figurant actuellement au programme de travail avant d’en entamer de nouveaux. Ses membres s’attendent à poursuivre leurs délibérations au sujet des projets en cours tout au long de 2022 et pendant une grande partie (sinon la totalité) de l’année 2023. M. Barckow a décrit les projets sur les états financiers de base, le goodwill et la dépréciation ainsi que les activités à tarifs réglementés comme étant « en phase intense de prise de décision ». 
• Équilibrer les activités de l’IASB. Bien que la normalisation soit au cœur des activités de l’IASB, ce dernier travaille aussi à l’application cohérente des normes IFRS, encourageant la consommation numérique des rapports financiers et participant activement à favoriser l’engagement des parties prenantes autour du monde. La rétroaction reçue indique qu’en général les activités de l’IASB sont équilibrées. Toutefois, certains commentaires exhortaient l’IASB à déployer davantage d’efforts au chapitre de la présentation de rapports numériques et de l’intelligibilité et l’accessibilité des normes. L’IASB en tiendra donc compte en portant davantage attention à ces deux aspects.  
• Deux nouveaux projets de recherche. L’IASB a tenu compte des suggestions mises en avant par les parties prenantes par rapport aux critères fixés pour l’ajout de nouveaux projets à son programme de travail et le temps nécessaire pour les compléter. Il a donc décidé d’ajouter un examen complet de la norme sur les immobilisations incorporelles, IAS 38, et un projet consacré au tableau des flux de trésorerie et aux questions s’y rapportant.
• Risques liés aux changements climatiques comme projet de modification. Étant donné que l’IASB a déjà publié des indications à visée didactique sur la manière de tenir compte des risques liés aux changements climatiques dans les états financiers, il ne s’agira pas d’un projet de grande envergure. L’IASB souhaite trouver les lacunes dans la présentation des états financiers existantes à l’heure actuelle et, le cas échéant, déterminer si ces lacunes sont causées par une déficience dans ses directives. L’IASB collaborera également avec l’ISSB sur ces questions.    
• Liste limitée à deux projets à venir. L’IASB a décidé de créer une liste de projets à venir et d’y ajouter les secteurs opérationnels et les mécanismes de tarification des polluants. Ces projets seront uniquement ajoutés au programme de travail si le programme de travail se libère de manière inattendue. Si tel n’est pas le cas, ils seront à l’étude lors de la prochaine consultation sur le programme de travail. 

M. Barckow a conclu en discutant brièvement du lien entre l’IASB et l’ISSB et des recoupements au niveau des projets entre ces deux organismes.

Consulter l’intégralité de l’allocution sur le site de l’IFRS Foundation.